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post | Global Capitalism: Its Fall and Rise in the Twentieth Century | Mes notes sur le livre de Jeffrey A. Frieden | 2024-05-21 00:00:00 | global-capitalism/ | economy, politics | <!--more--> | false |
Voici mes notes sur le livre de Jeffrey A. Frieden, Global Capitalism: Its Fall and Rise in the Twentieth Century. Cet article est différent, puisque c'est mon premier article en français. C'est sûr qu'il y a beaucoup d'erreurs dans cet article, mais c'est ma façon d'apprendre.
Prologue: vers le XXe siècle
Apres le Bataille de Waterloo en 1815, commence le Pax Britannica, une période de paix relative en Europe pendant cent ans jusqu'à 1914.
Avant et vers le début du 19e siècle, le mercantilisme était la politique économique des monarques d'Europe. Les mercantilistes prônent le développement économique des nations au moyen d'un commerce extérieur. Il y a une tentative de maximiser les exporattions et de minimiser les importations, donc dégageant un excédent de la balance commerciale.
Cependant, la révolution industrielle qui avait déjà commencé vers les années 1770 a motivé les fabricants britanniques à s'opposer aux politiques mercantilistes, parce que les nouvelles machines leur ont permis de surpasser toute le monde, s'il pouvaient importer des aliments et des matériaux moins chers, et exporter leurs produits manufacturés. Également, s'ils exportaient des produits industriels vers d'autres pays, ces pays seraient moins susceptibles de développer leurs propres industries. Les banquiers de Londres bénéficieraient également de la possibilité pour leurs débiteurs d'accéder au marché britannique afin de pouvoir rembourser les banquiers. Finalement les pays industriels ont abandonné le mercantilisme au profit du libre-échange.
Les progrés technologiques, notamment dans le domaine du transport et de la circulation de l'information, ont permis la création d'un réseau commercial mondial plus vaste. En raison de découverte d'importants gisements d'argent, la valeur d'echange de l'argent ont reduit, et l'or est devenu le monnaie standard du monde, établissant ainsi une monnaie mondiale unique qui a encore amélioré le commerce mondial.
Or, tout le monde n'a pas profité de l'économie mondiale. La Grande Dépression de 1875-1896 a réduit les prix presque partout et en réponse, certains pays, par exemple les États-Unis, sont devenus opposés à l'or, et d'autre pays comme l'Allemagne ont augmenté ses droits de douane, dans l'espoir de protéger leurs agriculteurs et leurs fabricants. Ces événements ont ravivé les aspirations colonialistes, et augmenté les tensions entre les grandes puissances du monde.
1. Le capitalism mondial triomphant
Les tentatives de agriculteurs des États-Unis mobilisés sous le nom du Parti Populiste d'abandonner de l'étalon-or ont été vaincus par les Démocrates, grâce à la découverte de nouveaux gisements d'or qui ont entraîné une augmentation des prix, soulageant la pression sur les personnes les plus touchées par la Grande Dépression.
Puisque l'or était la monnaie mondiale, un excédent d'or signifiait une baisse des prix de l'or et une augmentation des prix des marchandises.
L'étalon-or était le pilier sur lequel reposait le marché financier mondial. Les nations qui ont adopté l'étalon-or, ont dû adapter leurs politiques aux pressions économiques mondiales, et si une nation exportait plus qu'elle importait, l'offre de monnaie dans cette nation diminuerait, ce qui diminuerait le pouvoir d'achat de la nation, et finalement diminuerait le demande sur le marché en raison de prix élevés. Pour équilibrer ce phénomène, les producteurs devaient réduire les prix de et les salaires. Bas prix ont inciteraient les investisseurs et les acheteurs étrangers à acheter davantage, augmentant ainsi les exportations et équilibrant lentement les prix.
En outre, l'expansion des transports à l'échelle mondiale, par exemple les navires à vapeur et diesel et les chemins de fer, a créé un marché mondial intégré, et a doublé le commerce mondial. Le télégraphe et le téléphone ont permis d'investir plus facilement, grâce auxquels les pays à croissance rapide ont été financés.
Avant, les pays essayaient d'être autosuffisants, mais maintenant, grâce au capitalisme mondial, chaque nation se spécialise dans ce qu'elle fait de mieux, et a obtient le reste grâce au commerce.
D'un autre côté, la spécialisation a bouleversé de nombreuses sociétés traditionnelles et de innombrables personnes se sont retrouvées sans emploi, si bien que l'immigration a explosé, ce qui a divisé de nombreuses de familles et sociétés.
2. Les défenseurs de l'economie mondiale
Les économistes de l'école classique, notamment Adam Smith, David Ricardo, James Mill et Robert Torrens, ont soutenu l'adoption du libre-échange. L'idée de l'avantage comparatif, selon lequel chaque pays peut être le plus réussi s'il se concentre et se spécialise dans la production des produits pour laquelle il est le plus productif et efficace, par rapport à ses propres autres productions, ont joué un rôle important dans la promotion du libre-échange. Or, l'adoption d'un politique de libre-échange nécessitait plus que de soutien des intellectuels.
Il y avait aussi des personnes puissantes, par exemple Nathan Mayer Rothschild qui jouaient un rôle important dans le maintien la stabilité de l'économie mondiale et aidaient à favoriser le commerce mondial, l'étalon-or et l'investissement international, en utilisant leur réseau commercial et politique, et leur richesse abondante.
D'un côté, pour les exportateurs, les banquiers et investisseurs, et les personnes qui engangeaient dans les activités economiques bénéficiant de l'avantage comparatif de pays, le libre-échange etait une nécessité sans laquelle ils ne pouvaient pas rivaliser avec les exportateurs d'autres pays; de l'autre, les agriculteurs dans les pays industrielles, et les industriels dans les pays agricoles ne profitaient pas de l'avantage comparatif, et ils préféraient les politiques protectionnistes. De la même manière, les industriels de pays en voie de développement voulaient des protections jusqu'à ce qu'ils puissent devenir compétitifs. Finalement la plupart de pays ont adopté des politiques de libre-échange avec des protections minimales.
L'adoption de l'étalon-or aussi a posé un défi pour tous les pays, un choix entre l'intégration dans l'économie mondiale et l'accés aux capitaux est investissements étrangers, ou la capacité de contrôler la politique économique intérieure, ce qui n'est pas possible une fois l'étalon-or adopté. Ces forces se soutenaient mutuellement: si l'on soutenait le libre-échange, l'étalon-or était également aligné sur leurs intérêts, et vice versa.
L'immigration est également une conséquence inévitable de la mondialisation et, même si la plupart du temps les gens sont autorisés à émigrer et à immigrer librement, ils se heurtaient parfois à une résistance, notamment de la part des travailleurs non qualifiés, qui doivent rivaliser avec une main-d'œuvre moins chère.
3. Histoires de réussite de l'âge d'or
Intéressant: Exposition Universelle (1900)
Les politiques de protection des industries naissantes étaient répandues, même soutenus par les intellectuels. La Russie à des droits de douane d'environ 84% et les États-Unis de près de 44% sur les produits industriels.
En même temps, les nouveaux pays industriels, tels que l'Allemagne et les États-Unis, n'étaient pas limités par les vestiges de l'ancienne industrie, comme la Grande-Bretagne, ils pourraient plutôt utiliser les nouvelles machines et construire des grandes usines. Cela leur a permis de s'industrialiser plus loin que la Grande-Bretagne.
Cependant, ces protections ont également eu des effets négatifs. En particulier, protections contre les importations, 1. augmenteiait les prix pour les consommateurs, tout en augmentant les profits des producteurs, 2. détourneient les ressources du pays a loin que de son avantage comparatif, et 3. permettrait la formation de cartels qui augmunteient artificiellement les prix.
Intéressant: l'Uruguay a eu l'un des premiers systémes de protection sociale
Presque tout le monde a connu une augmunetation du commerce et un progrés commercial sous une forme ou une autre entre 1870 et 1913, mais l'augmentation des exportations et la hausse des salaires en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud et du Sud-Est n'ont pas amélioré de développement industriel, parce que des colonialistes l'ont découragé et il n'y avait pas de protections comme il y en avait en Europe ou en Amérique pour les industries naissantes.
Modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS): "chaque pays tend à se spécialiser dans la production et l'exportation de biens incorporant de façon intensive les facteurs de production qui sont abondants sur son territoire."
Intéressant: la Russie avait de grandes usines de plus d'un millier d'employés (40% des ouvriers travaillaient dans de telles usines), et ce fait a contribué à la mobilisation ultérieure du prolétariat.
4. Les échecs du développement
Les Belgians sous Léopold II ont oppressé des peuple de Congo: ils ont imposé une "tax de caoutchouc", que les congolais devaient payer, sinon leurs enfants et les femmes ou un village complétement serait brûlé.
Zappo Zap & le massacre au royaume Kuba
“Only a few years ago, travelers through this country found them living in large homes, having from one to four rooms in each house, loving and living happily with their wives and children, one of the most prosperous and intelligent of all the African tribes, though living in one of the most remote spots on the planet... But within these last three years how changed they are! Their farms are growing up weeds and jungle, their king is practically a slave, their houses are mostly only half-built single rooms and are much neglected. The streets of their towns are not clean and well-swept as they once were. Even their children cry for bread. Why this change? You have it in a few words. There are armed sentries of chartered trading companies who force the men and women to spend most of their days and nights in the forests making rubber, and the price they receive is so meager that they cannot live upon it." - William Henry Sheppard Les colonies de peuplement étaient généralement un échec: la plupart des avantages étaient réservés aux colons, car si l'égalité de droits était établie, la concurrence des autochtones signifierait moins de profits pour les colons, donc ils ont résisté. Les colons ne voulaient pas de développement général, mais une main d'œuvre captive et bon marché.
Les échecs de développement de certains pays pauvres n'ont pas été causé par leur soudaine implication dans le marché mondial, mais plutôt par les restrictions commerciales imposées par les colonialistes pour drainer leurs ressources, ce qui a entraîné la stagnation du développement. Lorsqu'on leur donne l'opportunité et l'accès au capitalisme mondial, les gens poursuivraient ces opportunités et progresseraient, mais ils n'ont pas tojours eu la chance de participer.
Le principal obstacle à la croissance économique était le mauvais gouvernement: absence de transport et de communication, rareté des banques et le méfiance envers la monnaie nationale, absence de engagement à garantir les droits de propriété privée (ce qui affaiblirait les prérogatives du gouvernement), absence de tentatives pour améliorer l'éducation, l'assainissement, ou la santé publique. Le premier chemin de fer de Chine a été construit 25 ans après celui de l'Inde, et il a été rejeté dans l'océan par la gouvernement un an plus tard. Dans le cas de colonies, les impérialists ne s'intéressaient pas aux conditions économiques locales et, dans d'autres cas, ils étaient oligarchiques et étaient moins disposés ou capables de permettre la croissance économique.
Les classes dirigeantes de Chine, de l'Empire Ottoman, et de l'Inde craignaient dla déstabilisation de leurs régimes, provoquée par les changements sociaux qui suivraient l'intégration dans le marché mondial. L'intégration avait nécessité de nombreux changements socieaux et institutionnels, qu'ils n'étaient pas disposés à faire (Le poids de l'histoire...).
Le café et le riz sont appelés "cultures progressives" et les plantations comme celles du coton, du sucre et du tabac sont appelés "cultures réactionnaires". Les plantations étaient généralement à grande échelle et appartenaient à quelques qui exploiteraients leurs travailleurs et ne permiteraient pas leur développement (cela a limité le marché intérieur aussi, ce qui n'était bon pour personne à long terme). Par contre, les cultures progressive permettaient l'engagement des petites fermes, et les ouvriers de ces fermes pouvaient faire partie de l'économie.
5. Les problémes de l'économie mondiale
Quelques raisons de la perte d'avance de la Grande-Bretagne:
- Une partie significative du capital de la Grande-Bretagne était investie en dehors du pays, ce qui a rendu les choses plus difficiles pour les entreprises sur la marché domestique. Il convient toutefois de noter que les profits de investissement à l'étranger reviendraient à la Grande-Bretagne.
- Les vestiges de l'ancienne industrie de la Grande-Bretagne: Le remplacement des vieux équipements coûtait cher. D'autres pays comme l'Allemagne et les États-Unis pouvaient utiliser de nouvelles machines et techniques.
- Ils pourraient exporter leurs produits traditionnels vers leur marché captif dans l'empire, ils n'étaient donc pas obligés de progresser dans la technologie et d'être compétitifs.
- Leurs techniques de gestion étaient anciennes, et ils avaient plus d'enterprises familiales.
- L'engagement de la Grande-Bretagne en faveur du libre-échange était plus important que celui de tout autre pays.
L'étalon-or a rendu les exportateurs vulnérables aux réductions de revenus provoquées par les variations des prix mondiaux. Si les prix du blé baissaient de moitié, les exportateurs américains perdraient la moitié de leurs revenus, mais les Argentins dévaluaient le peso par rapport à la monnaie mondiale, protégeant ainsi les revenus intérieurs des agriculteurs. Cependant, une dévaluation de la monnaie nationele rendrait les prix des produits étrangers plus chers, provoquant ainsi de l'inflation.
Les travailleurs syndiqués, dont la plupart soutenaient le libre-échange, voulaient une protection contre le chômage, car les travailleurs urbains ne pouvaient pas se rabattre sur leurs terres agricoles comme les agriculteurs. Cela a limité l'effet de levier des enterprises pour réduire les salaires en réponse à la récession.